Les pollinisateurs au jardin sont des acteurs essentiels dans tous nos écosystèmes.
Qui sont les pollinisateurs et acteurs essentiels de nos jardins ?
Ceux sont des animaux qui à l’occasion de leurs déplacements transportent les grains de pollen des organes mâles d’une fleur vers les organes femelles de cette même fleur ou d’une autre compatible. Cela permet sa fécondation et la formation des fruits et des graines. L’abeille et le papillon sont des pollinisateurs emblématiques, mais des milliers d’espèces jouent aussi ce rôle parmi lesquelles insectes, oiseaux et même mammifères, à l’instar de la chauve-souris !
Vous pouvez favoriser la présence des pollinisateurs dans vos espaces verts ! Votre entreprise du paysage est là pour vous conseiller dans cette démarche.
Pourquoi sont-ils si importants dans nos écosystèmes ?
En France, environ 70% des 6 000 plantes existantes sont pollinisées par des insectes et certaines en dépendent totalement. 35% de l’alimentation humaine mondiale est tributaire des pollinisateurs. Si leur déclin se poursuit, de nombreux fruits et légumes, cacao, tomate, cerise ou encore café, disparaîtront. C’est pour cela que les pollinisateurs sont indispensables à nos écosystèmes.
Immobiles et silencieuses, les fleurs usent d’ingéniosité pour attirer les pollinisateurs :
Le parfum est une arme de séduction redoutable, les insectes ayant l’odorat très développé. Certaines fleurs parfumées restent épanouies la nuit comme le jour, permettant aux insectes de les repérer : c’est le cas du jasmin ou du chèvrefeuille.
La couleur des fleurs est un atout pour se démarquer. Une majorité d’insectes ne perçoivent que trois couleurs – le jaune, le violet/bleu, l’ultraviolet – de nombreuses fleurs sauvages s’en sont parées.
La forme peut aussi servir d’appât. C’est par exemple le cas de l’Orchidée Ophrys-abeille, dont la fleur mime une abeille femelle pour attirer le mâle.
FAVORISER LA POLLINISATION – CONSEILS ET ASTUCES :
A quoi ressemble un jardin favorable aux pollinisateurs ?
A toutes vos envies ! Les plantes qui sont adaptées sont très variées : arbres, arbustes, herbacées vivaces et annuelles, bulbes, potager…Toutes vos envies sont possibles. Plus le jardin est diversifié, plus les pollinisateurs auront des ressources pour se nourrir et s’abriter !
Astuces :
- Aménagez des zones favorables aux insectes : massifs/prairies fleuries, haies vives, plantes grimpantes…avec quelques abris (tas de bois, tiges creuses, paillage naturel) dont les insectes ont besoin en hiver mais aussi pour se reproduire.
- Choisissez des plantes avec des périodes de floraison réparties sur l’année et si possible plutôt indigènes qu’exotiques.
- Variez les sources de nourriture en sélectionnant des végétaux à pollen et d’autres à nectar.
- Installez des prairies fleuries dont le mélange est favorable aux pollinisateurs.
Quelles plantes les attirent ?
Les plantes dites mellifères, pollinifères et/ou nectarifères, offrent des ressources essentielles aux insectes : – le pollen est une source indispensable dans l’alimentation des larves de pollinisateurs. – le nectar, sécrété par certaines plantes, et le miellat, rejeté par les pucerons, sont une source d’énergie pour de nombreux insectes. – la propolis, présente sur les bourgeons ou sur l’écorce de pins et de sapins, est utilisée pour assainir la ruche contre les microbes.
Comment entretenir un jardin en conservant les pollinisateurs ?
Premier réflexe : en cas de nécessité de réduire la population d’insectes nuisibles, favorisez les solutions naturelles de lutte.
- la pelouse : évitez de tondre à ras ! L’épaisseur minimum conseillée est de 7cm. Dans l’idéal, laissez un peu de place aux pissenlits, trèfles et pâquerettes ! Au moment de la tonte, préférez une fauche en spirale, du centre vers l’extérieur, favorable à la préservation de la faune.
- les haies et arbustes : taillez après la période de floraison.
A éviter :
- L’utilisation de pesticides. Coupez plutôt les parties malades pour éviter tout traitement conventionnel insecticide nuisible pour les pollinisateurs, posez plutôt des pièges à phéromones, ou mettez des plantes connues pour repousser certains parasites.
- La plantation de plantes peu intéressantes et les haies monospécifique (une seule espèce) comme les thuyas, les lauriers, les cyprès…
Pour toute question, contactez Soulès Paysages.
Ce texte provient des entreprises du paysages.